
Être juste avec ce qui est là…
Aujourd’hui, il fait gris.
Depuis le début de la semaine, je cherche à faire avancer des projets, mais je n’y arrive pas. J’ai plus de disponibilité pourtant que les 15 jours précédents. Je voulais commencer un blog pour transmettre ce dont j’ai envie de parler ces derniers temps, parler de la colère et de l’énergie que l’on passe à l’enfouir, qui bloque l’énergie de vie… parler de la puissance et de sa compatibilité avec la douceur… parler du couple, de ce chantier permanent, mais qui vaut la peine… parler… mais je n’y arrive pas. Je commence à écrire, mais ça ne veut pas défiler. Je m’embrouille… Même l’ordinateur tout neuf se met à chauffer.
Alors je m’assieds et je reste là. Je me relie à ce qui est là. Sans chercher à vouloir être autre chose que ce qui est là. Juste Être avec le corps et avec le souffle. Juste Être là.
Être dans l’instant présent, c’est devenu un peu tarte à la crème aujourd’hui. Et pourtant, y revenir le plus souvent possible, c’est la base.
C’est pourquoi j’accorde les 15 premières minutes de mes séances à cela. Juste Être avec le corps et le souffle, sans chercher à sentir autre chose que ce qui est là. Dans le silence.
Quand je cherche à sentir autre chose, que ce qui est là, c’est là que les tensions, les crispations intérieures, qui peuvent devenir physiques, apparaissent. C’est facile d’être dans la joie, la bonne humeur, le dynamisme… c’est plus difficile d’accepter de sentir que je suis triste, plus difficile encore de sentir que j’ai de la colère ou que je n’y arrive pas…
Donc, là, aujourd’hui, c’est comme ça. Je m’assieds et je reste là, à sentir le souffle qui va et vient par les narines. Juste être là, avec le corps et le souffle.
C’est toujours gris à l’extérieur. A l’intérieur, ça s’est délié un peu. J’ai l’impression d’avoir un peu plus d’espace, que l’air circule mieux. Je n’attends pas de grands changements aujourd’hui, juste un peu de soulagement, un peu de légèreté, que me procure cette chose très simple de m’asseoir et de sentir le souffle aller et venir par les narines.
C’est la base, à laquelle je reviens toujours. Se relier au souffle par les narines, juste être là, avec ce qui est là.
OM OM OM SHANTI OM

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